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mardi, 22 février 2011

Haut les coeurs

Depuis que l’ostéo m’a manipulée (combo vertèbres / cervicales / bassin + utérus) je me traîne comme une petite vieille, les tensions et autres contrecoups n’ayant pas aidé. Résultat : anti-inflammatoire + antalgique :/
Je vais donc être obligée d’y retourner histoire d’avoir encore plus mal. Mon côté maso sans doute. Par chance un mâle de mon entourage s’est gentiment proposé de me masser (il fait 15.000 kilomètres pour ça en plus) hinhin.

Vendredi j’ai (encore) appris à mes dépends qu’il n’est pas toujours bon de se confier aux personnes en qui on a confiance. Rester sur ses gardes, ne pas tout dire, ou ne pas dire à tout le monde. C’est fatiguant. Tout comme les gens qui te racontent leur laïfe en se foutant pas mal de prendre de tes nouvelles (amis included), la mécanique question du « ça va ? », c’est usant.
Au final, il en ressort qu'il bordel à queue de nouille faut que j'arrive à me recentrer, et j'ai extrêmement beaucoup de mal. Fournir des efforts continus tout en relâchant la pression afin que chaque chose trouve sa place… j’ai pas envie de redescendre l’escalier.

Bref. Autour de la raclette, BF m’a proposé que Prof – sa moitié – me donne son sperme, que je ponde, et que nous élevions la progéniture à tour de rôle 5 ans chacun. Nous avons bien ri, jaune surtout, eux par rapport à leur situation, moi par rapport à la mienne (la vie étant une pute toussa), puis nous avons repris de ce très bon Bandol.

S’en suivit un week-end mi-figue, mi-figue.

Samedi prise d’un élan vengeur de motivation, et plutôt que dormir tout mon saoul malgré ce beau soleil je suis allée faire du shopping. Bien entendu, je n’ai rien trouvé, ce qui est une chance pour mon compte en banque mais qui l’a moins été pour mon moral (le shopping c’est bon pour mon moral).

Dimanche plutôt que de faire du code j’ai décidé de repeindre un pan de mur du salon. Comme je n’avais ni peinture, ni bac, ni rouleau, j’ai réfléchis à la couleur qui irait le mieux ; puis j’ai entrepris de monter sur l’escabeau puis sur le bureau pour enlever un poster qui trône là et qui n’a plus rien à y faire. Sauf que comme dans le Dîner de Cons, une fois le poster enlevé il restait une jolie trace rectangulaire – mon mal de dos et moi avons dû raccrocher le poster.
Ensuite, après avoir aspiré tous les recoins et fait le ménage à fond, j’ai pu tranquillement m’écrouler en hurlant de douleur – quoique je ne sentais plus trop l’ensemble reins / coccyx – avec un morceau de quiche au roquefort devant un film de Woody Allen – heureusement que la BOF était de Caruso parce que j’ai bien failli freezer d’ennui. De toute manière, Woody n'a jamais réussi mieux que ce film-.

Pour terminer, j’ai enfin pris rendez-vous chez le spécialiste qui me donnera le verdict que je pressens et auquel je me prépare dans un mois. Ahahah pas comme si c'était urgent ou que je sois du genre à me faire un milliard de films dans ma petite tête.
En tout état de cause, il y a trois hypothèses : la première serait « normale », la seconde serait embêtante mais « bénigne », la troisième beaucoup moins, surtout au niveau psychologique.
Ça sert à rien de se faire du mouron pour rien il paraît. Enfin c’est ce dont j’essaye de me convaincre. Faire le dos rond, attendre que ça passe. Rester positive, garder le sourire comme me dirait Craintdegun :)

Sinon depuis mercredi dernier je remplace Binôme et je suis bien contente de ne plus avoir à gérer la partie commerciale de mon job. Et à travailler avec des dindes par voie de conséquence.
Les dindes de la Bouatte, hormis faire les dindes en jacassant avec leur fesses plates moulées dans un immonde carrot pant perchées sur des chaussures très inconfortables à 200 €, ces dindes plâtrées par des couches de fond de teint et de poudre ne sont pas fichues de se débrouiller toutes seules. Visualise l'immensité de l'océan, avec une pauvre petite coque de noix au milieu. Pareil. Mais c'est pas très gentil pour les coques de noix j'en conviens.

J’ai hâte que ça se termine car j’en ai plein le dos – c’est le cas de le dire. J’ai grand besoin de vacances surtout : j’ai envie d’aller au ciné alors que tout le monde bosse, de manger une crêpe au sucre en humant l’air marin, de dormir 127 heures d’affilée, de traîner en pyjama à regarder « Les feux de l’amour » en buvant mon café.

21:48 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, journal intime

 
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